Dimanche 16 Août 2020

Vu ma fille Meryem venue, comme tous les jours depuis qu’elle habite à côté, me rendre visite.

Vu également CNN qui continue d’informer sur le COVID 19 aux Etats Unis, les prochaines élections présidentielles, les « manigances » et manipulations de Donald Trump. Farid Zakaéria, un des talentueux chroniqueurs de la chaîne  présente : « Washington fiddles while America burns » (Washington s’amuse… pendant que l’Amérique brule). Zakaria interview Bruce Feiler « Life is in the transitions » ( La vie est dans les transitions). Ce dernier explique : « Linear life is dead » (La vie linéaire est morte) et « How to navigate pandemix & other « lifequakes » » (Comment traverser les pandémies et autres « tremblements de terre de la vie »).

Ce qui se passe aux USA est d’une importance cruciale pour le reste du monde. Beaucoup de décisions prises à Washington impactent directement ou indirectement nos sociétés et nos vies. Suivre ce qui s’y passe est de première importance. Voilà pourquoi je regarde CNN.

Lu ce passage du livre d’André Tardieu « La Conférence d’Algésiras », publié en 1907 : « Quant aux Marocains, ils ne pouvaient cacher à leurs intimes, la désillusion qu’ils ressentaient de voir sanctionner par l’Europe ce programmes français de réformes dont l’Allemagne leur avait promis de les préserver. Ils avaient cru que les rivalités des puissances leur permettrait d’échapper à tout changement, à tout contrôle. Changement et contrôle désormais l’objet d’un accord international ». Il s’agit ici, quand l’auteur parle des marocains, des délégués du Maghzen à la Conférence qui s’est conclue par la mise en veilleuse momentanée des rivalités Franco – Germaniques. Ce qu’on appelait alors la crise marocaine a été une des causes indirectes de la Première Guerre mondiale. Ainsi se poursuivait le projet de mainmise sur ce que les puissances alors appelaient « L’Empire Fortuné ».

Regardé la série de Science Fiction « Travelers » (Les Voyageurs du Temps). Palpitante, vu la manière dont les paradoxes du temps sont gérés et la personnalité des différents protagonistes traitée. Je zappe ensuite pendant quelques moments, zapping qui m’entraine dans son sillage à travers les télévisions du  monde dans un voyage tourbillonnant. J’aime faire cela, de temps à autre, pour avoir une idée diversifiée de ce qui se passe. Il y aurait des centaines de pages à écrire à partir d’une analyse comparative de ces télévisions, fondamentalement semblables pour la plupart et pourtant formellement différentes en même temps.

Pensé avec nostalgie et tendresse à ma grand – mère maternelle, épouse de mon grand – père, Cheikh Al Islam Mohammed Belarbi Alaoui, dont elle a partagé avec patience et stoïcisme les démêlés avec les autorités du Protectorat et sa vie engagée pendant les premières années d’indépendance. Puis, par ce processus surprenant qu’affectionnent nos mémoires, je me mets à penser également que nous sommes tous les chaînons de longues chaînes, du côté paternel comme du côté maternel, dont la source est commune pour tous. Nous l’oublions souvent.

Reçu une foule d’informations locales et internationales via médias sociaux et sites d’information. Je n’ouvre jamais ce qui relaie le trash et contribue à nourrir nos instincts les moins nobles. Je les supprime impitoyablement et ne m’en porte que mieux.

Poursuivi la rédaction des « Sentiers qui bifurquent », titre de mes « mémoires ».

Parlé avec mon ami Abdallah Benjâa – faute de jouer aux  échecs avec lui comme cela était programmé – longuement au téléphone du comportement de certains de nos amis du COC Tennis qui ne font aucun cas des « trois lois de la protection de soi et des autres » contre le COVID 19 : Porter le masque, se laver souvent les mains au savon  et se mettre à la bonne distance des autres. Quelques uns de ces amis prient souvent en groupe. Après tout, s’en remettre à Dieu n’est pas interdit, à condition de respecter « les trois lois ».

Joué aux échecs sur un site dédié que je fréquente depuis peu assez régulièrement depuis que le Corona a modifié nos habitudes.

Marché, exercice quotidien,  à la maison en allant et venant entre ma chambre et le salon pendant quarante – cinq minutes.

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