Lundi 17 Août 2020

Vu Zaza, ma fille, au Supermarché. Elle m’a aidé à faire mes courses. « Tu es une bonne fille ».
« Tu es un bon papa ».
Lu, en compulsant mes papiers manuscrits des « Regards Obliques » – ces billets quotidiens d’humeur que je publiais dans « Le matin du Sahara » pendant les années quatre – vingt, un billet à propos du Liban alors en pleine tourmente comme il ne cessera plus de l’être :
« Il y avait une fois une frégate qui cinglait, toutes voiles gonflées, vers des horizons nouveaux. Une violente tempête ; la frégate fit naufrage ; les rescapés sur un radeau ; la détresse, la soif, la faim…On mangea les plus faibles. Le Liban, aujourd’hui, est un immense radeau de la méduse en perdition au milieu de la houle océane ».
Un autre manuscrit à propos de la lettre d’un lecteur me reprochant de tourner en rond dans ces billets. C’est peut – être la vie qui est un éternel recommencement. Le voici :

« L’un de mes innombrables admirateurs me reproche de tourner en rond. J’ai eu beau lui expliquer le sens réel de mes propos. Rien à faire. Tu ne veux pas que je fasse un dessin. Aussitôt dit aussitôt fait. J’espère que maintenant c’est parfaitement clair ».

Cherché le premier numéro ou l’un des premiers du « Nouvel Observateur » avec Jean Paul Sartre en couverture. Une collection de vieux numéros est quelque part dans mes archives.
Vu, plutôt revu, quelques épisodes de « The House of Cards ». Elle montre « Ce qui grouille, grenouille et scribouille », comme disait De Gaule, au niveau des arcanes politiques de Washington. Mais, on doit à la vérité de dire que c’est le cas sous tous les cieux.

No Comments

Post A Comment