Vu Zaza, ma fille, au Supermarché. Elle m’a aidé à faire mes courses. « Tu es une bonne fille ».
« Tu es un bon papa ».
Lu, en compulsant mes papiers manuscrits des « Regards Obliques » – ces billets quotidiens d’humeur que je publiais dans « Le matin du Sahara » pendant les années quatre – vingt, un billet à propos du Liban alors en pleine tourmente comme il ne cessera plus de l’être :
« Il y avait une fois une frégate qui cinglait, toutes voiles gonflées, vers des horizons nouveaux. Une violente tempête ; la frégate fit naufrage ; les rescapés sur un radeau ; la détresse, la soif, la faim…On mangea les plus faibles. Le Liban, aujourd’hui, est un immense radeau de la méduse en perdition au milieu de la houle océane ».
Un autre manuscrit à propos de la lettre d’un lecteur me reprochant de tourner en rond dans ces billets. C’est peut – être la vie qui est un éternel recommencement. Le voici :
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